Suite cette semaine du jeu les chansons qui parlent de l'eau. Après les chansons en français la semaine dernière, devinez quels sont les interprètes qui chantent en anglais, en italien, en portugais et en allemand.
Retrouvez ici la playlist complète incluant des chansons qui ne sont pas dans le blind-test.
Les hommes de pouvoir inspirent forcément les artistes et notamment les musiciens. Ici, nous allons revenir sur quelques chansons dont les présidents américains sont les "héros" (certains s'en seraient bien passés). La liste n'est bien sûr loin d'être exhaustive (voir les morceaux consacrés à Reagan en lien). Il semble possible de ranger ces morceaux sous deux grandes rubriques: l'hommage et l'interpellation ou la critique frontale. Lire la suite de l'article.
Frères d’Italie (Fratelli d’Italia connu également sous le nom d’Inno di Mameli) est l’hymne italien depuis 2005, date à laquelle le Sénat l’a adopté officiellement. Nous avons eu l’occasion de l’entendre à plusieurs reprises ces dernières années surtout sur les terrains de foot lors des finales importantes en 2000 (Euro) et en 2006 (Mondial). C’est durant ces moments qu’une guerre symbolique des hymnes est généralement déclarée : c’est à celui qui sifflera et huera le plus fort l’hymne adverse… Les supporters sont très souvent de belles recrues pour un patriotisme aveugle et revanchard, prêts, le plus souvent, à des excès que l’intelligence et la tolérance ne pourraient que réprimer.
Mais revenons à cet hymne dont les paroles ont été écrites en 1847 par Goffredo Mameli 1827-1849), jeune étudiant patriote qui rédigea dès l’âge de vingt ans les paroles de cette chanson. Patriote, il a été de tous les combats pour tenter d'imposer la République. En 1849, il combat aux côtés de Garibaldi contre les troupes françaises et, blessé à la jambe, il est emporté par la gangrène à l’âge de 22 ans.
Cette semaine je vous propose de découvrir (ou redécouvrir) trois albums ayant une dominante plutôt jazz mais n'excluant pas, au contraire, les passerelles musicales.
Ibrahim Maalouf, Diasporas
Trompettiste talentueux et très précoce, Ibrahim Maalouf est né en 1980 au Liban. Son père, élève de Maurice André, a inventé la trompette "piccolo". Avec le jazz pour point de départ, Maalouf explore le funk et l'électro tout en voyageant dans le bassin méditerranéen, du Nord au Sud, du Liban à laTunisie (avec une reprise de Dizzy Gillespie). Des instruments orientaux comme le oud ou la cithare kannoun viennent appuyer la trompette de Maalouf. L'album s'appelle Diasporas, c'est un voyage musical dans le temps et dans l'espace. Voyez cet entretien avec Ibrahim Maalouf suivi de quelques extraits.[à lire sur l'album]
Née à Memphis dans le Tennessee mais élevée à Flint (la ville de Michael Moore) dans le Michigan, Dee Dee Bridgewater est une admirable chanteuse de jazz. Après avoir exploré Soul et Funk dans les années 1970, elle revient au jazz à la fin des années 1980, alors qu'elle s'installe à Paris. Elle a travaillé avec les plus grands artistes et producteurs, de Ray Charles à Jerry Wexler, en passant par Cheik-Tidiane Seck plus récemment. Son dernier album, paru en 2007, s'intitule Red Earth, a Malian Journey. Elle y rencontre en effet musicalement de nombreux musiciens et chanteurs de la scène malienne. Elle mêle les instruments traditionnels du jazz aux instruments du pays, le balafon notamment. Le mélange est très réussi.[Le site de la chanteuse; photo : le groupe qui accompagne Dee Dee]
Vincent Courtois et Ze Jam Afane, L'homme avion
Je vous ai déjà parlé sur l'histgeobox de l'association surprenante mais envoutante du violoncelle de Vincent Courtois et de la voix du slammeur camerounais Ze Jam Afane. Leur chanson L'arbre Lumumba raconte les mésaventures du Congo depuis son indépendance en 1960. Le narrateur est l'arbre qui a reçu les balles qui ont tué Patrice Lumumba. Le reste de l'album est de la même veine, un peu comme un conte jamais innocent. La chanson "L'homme-avion" est une plongée dans l'esprit d'un enfant qui regarde passer les avions. C'est très plaisant à écouter.
Cette semaine et la semaine prochaine, je vous propose de jouer avec les chansons qui parlent de l'eau. Vous connaissez le principe : un extrait, cinq réponses possibles, c'est vous qui décidez.
Retrouvez ici la playlist complète incluant des chansons qui ne sont pas dans le blind-test. La semaine prochaine, même thème mais les interprètes chanteront en anglais, en italien, en portugais et en allemand.
Petit cadeau pour le week-end, la chanson "Heartbeat" de la chanteuse nigériane Nneka enregistrée par mes soins hier soir. Nneka a grandi au Nigeria avant de venir s'installer en Allemagne à 19 ans. Elle fait partie, avec Ayo, Asa ou encore Seun Kuti d'une nouvelle génération de musiciens nigérians très prometteuse. Son album No Longer at Ease mêle magnifiquement la Soul, le Hip-Hop et le reggae. "Certains comparent volontiers cette artiste subrepticement hissée sur le devant de la scène à une Lauryn Hill qui aurait le courage de Fela" (programme du NJP). Comme Fela, elle dénonce corruption et prédation en Afrique, notamment dans la chanson "Suffri".
Elle est donc venue à Nancy pour la 35ème édition du Nancy Jazz Pulsations (de même que Seun Kuti la semaine dernière). Le concert débutait avec la douce voix de Suzanne Végaet se poursuivait avec la fougue très jazzy de Dee Dee Bridgewateraccompagnée par des musiciens venus d'Amérique latine et d'Afrique dans une symphonie de sonorités diverses, de la contrebasse au balafon en passant par le piano. Deux musiciens maliens, le très talentueux Kabine Kouyate et la délicieuse Fatou, apportaient leur contribution à ce mariage du jazz et de la musique malienne. Dee Dee Bridgewater, habituée du NJP, revenait d'ailleurs faire la surprise d'une chanson avec Nneka, apparemment pas prévue au programme.
Mais assez parlé, écoutons battre le coeur de Nneka...
Can you feel my heart is beating Can you see the pain ur cursing Can you feel my heart is beating Can you see the pain ur cursing Blood,blood,blood... is rushing
A gauche, la célèbre photographie en noir et blanc de Miles Davis par le photographe néerlandais Anton Corbijn, prise à Montréal en 1985. Miles Davis (1926-1991) est l'un des musiciens de jazz les plus connus. Trompettiste exceptionnel, il a enregistré une cinquantaine d'albums et réalisé des bandes originales de film dont Ascenceur pour l'échafaud de Louis Malle en 1957. Ecoutez ici quelques uns de ses titres et consultez le "site officiel".
« Pourquoi jouer tant de notes alors qu'il suffit de jouer les plus belles ? »
Depuis 2005, les Japonais et les Coréens n'ignorent plus rien de l'univers du vin français grâce à un manga : Les Gouttes de Dieu. Quinze tomes sont déjà publiés en Asie, chacun a été vendu à plus d'1,5 millions d'exemplaires !
La religion est un thème très courant dans le rap des deux côtés de l'Atlantique. Aux États-Unis, de nombreux rappeurs se reconnaissent dans la Nation of Islam, mais il y a aussi du rap chrétien. En France, l'Islam semble également dominer dans le rap, mais chacun rappe ses propres convictions qui ne cadrent pas toujours avec une doctrine bien définie. Les sensibilités sont donc diverses.
J'ai fait une sélection partielle de quelques titres, il vous faut reconnaître l'interprète.
Vous pouvez écouter les chansons en entier en cliquant ici. N'hésitez pas à me signaler d'autres titres.
Dans l'Athènes de l'Antiquité, le métèque est un étranger libre qui réside dans la Cité. C'est à la fin du XIXème siècle qu'il sort du champ historique pour prendre un sens nettement péjoratif. En 1969, Georges Moustaki devient célèbre grâce au "Métèque" que reprend Joey Starr en 2006.
Pape du free jazz, Archie Shepp est un saxophoniste de très grand talent. Après avoir enregistré plusieurs albums dans le nouvel idiome free sur le label Impulse, Shepp entend renouer en 1972 avec un public moins élitiste que celui du free. L'album "Attica Blues", lui est inspiré par la mutinerie de la prison noire d'Attica. Les compositions du disque s'inspirent du funk, de la soul music, mais aussi du gospel.
Encore une chanson sur le Vietnam mais elle n'est pas contemporaine au conflit puisqu'elle date du milieu des années 80 quand l'Amérique tentait de faire le deuil d'une défaite qui l'avait tant affaiblie.
En 1978, Jean-Loup Dabadie compose sa chanson "L'assassin assassiné", un plaidoyer tout en finesse contre la peine de mort. La France giscardienne ne semble vraiment pas prête pour mettre un terme aux exécutions capitales. L'opinion publique se montre, à un large majorité, hostile à toute abolition.
Un des enjeux de l'élection présidentielle de 2008 est le poids du vote conservateur. Pour mieux comprendre les raisons des succès récents du conservatisme, je vous invite à lire le compte-rendu de l'ouvrage dirigé par Romain Huret qui a bien voulu répondre à quelques questions pour Lire-écouter-voir.
De son vivant déjà, Capone devient une figure de la mafia et rapidement il est élevé au rang de mythe. Son aura dépasse très vite les frontières des Etats-Unis. En Jamaïque, la fascination pour tout ce qui peut remettre en cause l'ordre établi et rendre la vie impossible aux forces de l'ordre soulève la sympathie. Prince Buster interprète ici un ska à la gloire de Capone.
Les transferts financiers des migrants constituent un des mouvements de redistribution des richesses les plus importants dans le monde contemporain. Leur montant était estimé en 2003 à 200 milliards de $, chiffre en constante augmentation puisqu'il n'était que de 3 milliards en 1970, 35 en 1980 et 70 au début des années 1990. Il a donc triplé depuis cette période...
Mais quelle réalité humaine se cache derrière ses transferts financiers ?