dimanche 30 novembre 2008
Indépendance cha cha.
Joseph Kabasele, connu sous le pseudo de Grand Kalle, fonde en 1953 l'orchestre African Jazz avec lequel il révolutionne la musique congolaise, en électrifiant la rumba congolaise, y introduisant également tumbas et trompettes. Jusqu'en 1963 Grand Kallé et l'African Jazz figurent parmi les artistes les plus populaires d'Afrique.
Son indépendance cha cha. Ce titre devient l'hymne de tous les mouvements anticolonialistes dans toute l'Afrique francophone.
La suite de l'article est à lire sur L'Histgeobox.
samedi 29 novembre 2008
La musique comme outil de propagande dans la Guinée de Sékou Touré... suite.
Sékou Diabaté et Benny Soumah.
Poursuivons l'exploration de la très riche musique guinéennes des années Sékou Touré avec le Bembeya Jazz, Miriam Makeba, l'Horoya Band....
Lire l'article et découvrir quelques pépites musicales guinéennes.
jeudi 27 novembre 2008
La musique comme outil de propagande dans la Guinée de Sékou Touré.
J.F. Kennedy et Sékou Touré.
La Guinée accède à l'indépendance en 1958. Aussitôt, son leader, Sékou Touré, utilise la musique comme vecteur de l'affirmation nationale et de valorisation de la culture du pays. Le dirigeant de la Guinée crée alors des dizaines d'orchestres subventionnés. Une gigantesque industrie musicale étatisée se met en place. Or, au cours des années 1960, 1970, la Guinée devient le phare de la création musicale en Afrique, à la croisée de la tradition et de la modernité.
Pour partir à la découverte de cette incroyable musique, cliquez ici.
mercredi 26 novembre 2008
Le jeu de la semaine : Pillage et Cie....
Voici deux titres que je n'ai pas pu ajouter à cette liste :
- François Béranger "Mamadou m'a dit"
- Baloji "Tout ceci ne vous rendra pas le Congo" (Hôtel Impala, 2007). Je vous en parle plus en détail sur l'histgeobox, voici le clip :
samedi 22 novembre 2008
Les pionniers du blues: Charley Patton.
Nous vous proposons une nouvelle série consacrée aux grandes figures du blues. Commençons donc par présenter un des pionniers du genre: Charley Patton.
Considéré par certains comme le fondateur du Delta blues _ un genre particulièrement brut, sans fioriture, basé sur un jeu de guitare sommaire, reflet des terribles conditions d'existence des noirs américains dans le Mississippi au début du XX°_ Patton naquit dans ce même état dans le dernier tiers du XIXème siècle.
Lire la suite de l'article et découvrir quelques uns des blues les plus célèbres de Patton.
vendredi 21 novembre 2008
Voguer sur les flots avec Randy Newman.
Dès le début des années soixante, Newman compose des morceaux qu'il place auprès d'interprètes aujourd'hui oubliés. En 1968, il sort son premier disque, sobrement intitulé Randy Newman. Déjà, on note ses talent d'auteurs avec des morceaux incisifs dans lesquels il prend pour cible les puissants et dénonce, toujours avec finesse et humour, les travers de son pays. En 1972, Randy Newman sort l'album Sail away, un de ses plus réussis. Il y adopte un ton incisif, accompagné de son seul piano. Sur le morceau titre, le chanteur se place dans la peau d'un marchand d'esclave. Avec ce procédé, contraire à celui de l'identification, Newman entendait « adopter le point de vue d'un type qui était pire que les gens qui l'écoutaient. Comme ça ils pouvaient se rendre compte qu'il avait tort ». Ce qui nous donne l'occasion de revenir sur la traite des esclaves.
Lire la suite de l'article et écouter le morceau sur L'Histgeobox.
jeudi 20 novembre 2008
"Born In The USA" : hymne patriotique ou chanson contestatrice ?
lundi 17 novembre 2008
Robert Crumb et le blues.
Robert Crumb est un des plus célèbres dessinateurs américains. Il devient un des papes de l'underground au cours des sixties, géniteur de quelques personnages cultes tels Mr Natural, ou encore Fritz the Cat. Or, et c'est un des aspects essentiels de son œuvre, Crumb a toujours été un fou de musique traditionnelle américaine , en particulier de blues. Aussi, cet infatigable collectionneur de disques (vinyles bien sûr, en 78 tours) place la musique du diable au centre de certaines de ses œuvres. Nous allons ici nous focaliser sur trois d'entre elles.
Lire la suite de l'article et écouter quelques morceaux de choix.
dimanche 16 novembre 2008
Sur les traces du bluesman Robert Johnson en BD et manga
samedi 15 novembre 2008
Quel est le rapport entre Obama, les rappeurs Jay-Z et Kanye West et... Véronique Sanson ?
vendredi 14 novembre 2008
Fondements et limites du modèle américain avec Norman Rockwell
mercredi 12 novembre 2008
CSN&Y évoquent le massacre d'étudiants à Kent Sate en 1970 : "Ohio"
Lire la suite et découvrir la chanson sur l'histgeobox
lundi 10 novembre 2008
Hommage à Miriam Makeba (1932-2008).
Miriam Makeba dénonçant la politique d'apartheid à la tribune de l'ONU en 1963.
La chanteuse sud-africaine Miriam Makeba est décédée dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 76 ans d'une crise cardiaque alors qu'elle venait de chanter pendant une demi-heure lors d'un concert dédié au jeune auteur de "Gomorra" à Castel Volturno près de Naples. Revenons sur le parcours de cette chanteuse exceptionnelle.
Miriam Makeba reste sans doute la chanteuse sud-africaine la plus célèbre. Sa chanson "Pata pata" a fait le tour du monde et a été reprise à plusieurs reprises. Elle incarne surtout la volonté de donner une place de choix aux cultures africaines, trop souvent marginalisées.
Née le 4 mars 1932 à Johannesburg, Miriam Makeba commence très jeune à chanter. A 20 ans, elle est une des principales choristes du groupe "Manhattan Brothers", une formation très populaire. Son talent évident lui permet bientôt de s'imposer en solo.
En 1956, elle écrit ce qui deviendra un tube légendaire : la chanson "Pata, Pata". Sa renommée dépasse les frontières du continent africain. En 1959, elle apparaît dans un film clandestin ouvertement anti-apartheid, Come back to Africa, qui lui vaut une invitation en Europe. Harry Belafonte la repère à cette occasion et enregistre un album avec elle, "An evening with Harry Belafonte et Miriam Makeba", récompensé d'un grammy awards.
Miriam Makeba multiplie alors les déclarations anti Apartheid. En 1963, l'un de ses discours virulents -et pourtant porteurs de paix- à l'Unesco met le feu aux poudres. Le gouvernement Sud Africain l'empêche de rentrer dans son pays (lorsque sa mère décède, la chanteuse n'obtiendra pas le simple droit d'assister aux obsèques). Elle s'installe aux Etats-Unis et s'engage bientôt aux côtés des mouvements d'émancipations afro-américains.
Miriam Makeba se lie aux Black Panthers et épouse le leader du mouvement, et théoricien du Black Power, Stokely Carmichael, devenant aussitôt persona non grata dans son pays d'accueil.
Miriam Makeba et son Stokely Carmichael.
La voilà de nouveau contrainte de s'exiler. La Guinée de Sékou Touré l'accueille à bras ouverts et le leader du pays associe les nouveaux époux à sa propagande. Choyée par le régime, Miriam Makeba enregistre de nombreux albums dans divers styles et langues d'Afrique. Ni son divorce (1978) ni la mort de Sékou Touré (1984) ne lui font quitter Conakry. En 1987-88, elle est l'invitée spéciale de Paul Simon sur sa tournée mondiale Graceland.
En 1991, avec la fin de l'apartheid, Miriam Makeba (qui n'a cessé de soutenir l'ANC) retrouve son pays et chante pour le nouveau président, Nelson Mandela.
Nous ne retiendrons qu'une seule chanson de Makeba, ce sublime morceau "Teya teya" que l'on retrouve sur la réédition "the guinea years", que nous vous recommandons chaudement.
Découvrez undefined!
Liens:
- Les musiciens contre l'Apartheid, première partie.
- Les musiciens contre l'Apartheid, deuxième partie.
mercredi 5 novembre 2008
Quelques morceaux pour saluer la victoire d'Obama.
Quelques morceaux pour saluer dignement la victoire de Barack Obama, qui vient d'être élu président des Etats-Unis d'Amérique.
* "Funky president" de James Brown. Un téléscopage musical entre le "godfather of soul" et le nouveau président.
* Lee Dorsey:"Yes we can"(avec un discours de Barack Obama en ouverture).
Toujours dans le registre funk, ce classique de Lee Dorsey, immense chanteur de la Nouvelle Orléans. Le message du morceau, composé par le sorcier du son de la Crescent city, Allen Toussaint, semble avoir été écrit pour ces élections (si quelques courageux on la force de traduire, vous pouvez le faire en commentaire).
Now’s the time for all good men
to get together with one another.
We got to iron out our problems
and iron out our quarrels
and try to live as brothers.
And try to find a piece of land
without stepping on one another.
And do respect the women of the world.
Remember you all have mothers.
We got to make this land a better land
than the world in which we live.
And we got to help each man be a better man
with the kindness that we give.
I know we can make it.
I know darn well we can work it out.
Oh yes we can, I know we can can
Yes we can can, why can’t we?
If we wanna get together we can work it out.
And we gotta take care of all the children,
the little children of the world.
’cause they’re our strongest hope for the future,
the little bitty boys and girls.
We got to make this land a better land
than the world in which we live.
And we got to help each man be a better man
with the kindness that we give.
I know we can make it.
I know darn well we can work it out.
Oh yes we can, I know we can can
yes we can can, why can’t we?
If we wanna, yes we can can.
* Pointer Sisters:"Yes we can". Autre version du morceau précédent, plus tardive, mais tout aussi réussie.
* Nas:"Black president". Les voeux du rappeur ont été exhaussés. Espérons qu'ils le soient totalement.
* Will I Am: "Yes we can". Enfin, comment ne pas terminer avec le morceau emblématique de la campagne d'Obama?