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Du nouveau pour 2009 : Lire-écouter-voir devient Samarra !

Après un an de bons et loyaux services, Lire-écouter-voir fait peau neuve. Nous allons désormais continuer ce qui a été entrepris sur un blog partenaire du site Mondomix consacré à toutes les musiques du monde.

Ce nouveau blog s'appelle Samarra et a démarré depuis quelques jours. Nous allons continuer à y publier des articles sur les sujets et les supports (BD, manga, musique, films, livres, peinture,...) qui ont fait le quotidien de Lire-écouter-voir en 2008.

Rendez-vous tout de suite sur Samarra !

lundi 21 avril 2008

Mai 68 à Metz ?


Les événements de mai tardent à venir à Metz dans cette cité aux allures austères, habituellement peu encline à la révolte. En effet, la ville et le département de la Moselle ont toujours voté "conservateur" depuis la première élection présidentielle de 1848 aux élections de mai 2007. Le vote à gauche des deux bassins industriels du Nord du département est généralement compensé par la partie rurale du département et la ville de Metz.

Mai 68 débute à Metz le 7 mai, avec une première réunion sur l’île du Saulcy. Cette île qui appartenait à l’armée est depuis peu une cité universitaire dépendante de celle de Strasbourg. On trouve à cette époque trois établissements, le Collège Universitaire Scientifiques (1963), l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz (1965), et l’IUT de mesure physique (1967) quant au Collège Littéraire Universitaire, il se situe dans la ville (rue de l’Amphithéâtre) dans des préfabriqués.

La révolte de Mai 68 s’articule un peu comme en France autour de deux contestations : la première est étudiante, la seconde ouvrière. Les étudiants messins, peu nombreux (1600 à la rentrée 1967) sont peu enclins à la révolution, ils revendiquent quelques améliorations matérielles, mais surtout l’ouverture d’une Université autonome à Metz avec des enseignements de 2è cycle inexistant jusqu’alors. Certes, on constate à de nombreuses reprises qu'ils se montrent solidaires des Parisiens, en critiquant les violences policières mais la situation messine les isole quelque peu. Ils trouvent auprès de leurs professeurs et des édiles locaux des alliés de circonstance pour que puisse naître l’Université de Metz : pas très révolutionnaire, tout cela !

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Jean-Christophe Diedrich



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